M. André Chassaigne interroge Mme la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche sur la mise en application de l’arrêté du 13 septembre 2021 définissant les objectifs nationaux pluriannuels de professionnels de santé à former pour la période 2021-2025.
Cet arrêté définit les objectifs nationaux pluriannuels, à plus ou moins 5 %, relatifs au nombre de professionnels de santé à former, par université, pour chacune des formations de médecine, de pharmacie, d’odontologie et de maïeutique (MPOM), pour la période quinquennale 2021-2025.
Il est censé venir pallier les pénuries de professionnels de santé, avec comme ambition de réduire les déserts médicaux et empêcher les fermetures de services hospitaliers contraintes par manque d’effectifs, notamment les services des urgences.
Cette évolution du numerus clausus impacte les étudiants des filières concernées pour leur passage en deuxième année. À l’aube de la rentrée 2022, le plan quinquennal devrait augmenter le nombre d’étudiants admis en deuxième année. Pour autant, cette réforme doit être accompagnée de moyens supplémentaires dédiés aux universités mais également en direction des secteurs médicaux accueillant les étudiants en stage.
Il lui demande de lui indiquer les augmentations, par filières et par académies, du nombre d’étudiants supplémentaires accueillis en deuxième année, ainsi que les moyens supplémentaires alloués aux universités et aux structures médicales accueillant des stagiaires.
Question N° 482 de M. André Chassaigne Question publiée au JO le : 02/08/2022 page : 3624
Voir la question et la réponse ministérielle (si parue) sur le site de l’Assemblée nationale.